Pourquoi rien ne fonctionne
La réponse en bref à cette question est en soi son début et sa fin.
La maison
En astrologie, c’est la quatrième maison astrologique et le signe du Cancer ; la Lune.
Sur le parcours de l’âme à travers le Zodiaque, tel qu’il est relaté par Ghal Sasson, en matière de métamorphoses humaines, Les Gémeaux sont positionnés avant le Cancer, suivi par le Lion.
Autrement dit – deux adultes (les Gémeaux) créent un foyer et une famille (le Cancer) et ils ont un enfant (le Lion).
Freud affirme que 99.99% des problèmes chez l’adulte viennent de l’enfance. Les adultes-mêmes ont aussi des douleurs auxquelles ils n’ont pas su trouver de remède, de même que leurs parents avant eux et ainsi de suite.
Notre maison a besoin d’être rénovée de fond en comble.
Si vous vous aventurez du côté de l’église Saint-Antoine à Bruxelles, vous apercevrez saint Antoine qui porte un enfant et une pousse avec deux fleurs. Selon moi, le saint et l’enfant sont des êtres qui suggèrent métaphoriquement l’essence de notre propre dialogue intérieur. Nous avons devant nous la pureté, l’enthousiasme, le rêve, le charme du jeune enfant et l’adulte – celui qui prend soin de l’enfant et qui le protège, celui qui s’engage dans la voie de l’enfant. L’enfant qui vit en nous ne vieillit pas – au contraire : c’est comme s’il vivait pour toujours de pair avec notre « Moi » adulte, qui ne se flétrit pas et ne change pas d’apparence avec l’âge, dans le corps de l’adulte.
De nos jours, l’Adulte en nous est dans une grande mesure en désaccord avec l’idée de cheminer ensemble avec l’Enfant. Il essaye d’assourdir sa voix, de lui imposer son image du monde. Il se sent fortement contrarié s’il n’arrive pas à imposer sa volonté, en se comportant comme un gamin fâché et boudeur (un véritable Bélier en colère). Ceci mène à de nombreuses tragédies personnelles génération après génération.
Le saint invoque en moi l’image du signe du Taureau. Les fleurs sont la Terre –en tant qu’élément et le deuxième signe astrologique – notamment avec l’élément – Terre, est le Taureau. Le saint est habillé dans sa coule, il penche la tête en avant et écoute attentivement la voix mélodieuse de l’enfant. L’Adulte ne s’efforce plus de s’imposer. Il est prêt à suivre. Il ne veut pas que sa voix étouffe celle de l’Enfant, mais il garde le silence et écoute attentivement. Leur chemin continue et ils rencontrent une autre personne (les Gémeaux). C’est alors que la situation se complique car aux propres Adulte et Enfant s’ajoutent l’Enfant et l’Adulte de la personne en face de nous. Et c’est ainsi qu’un miracle se produit – l’Enfant communique avec un autre Enfant et l’Adulte avec un autre Adulte. Tels que des parents dans le parc, ils discutent de leur quotidien et de leur émerveillement de leurs enfants, pendant que ces mêmes enfants sillonnent le terrain de jeux. Et ils se rendent compte du fait que jeunes et vieux peuvent œuvrer ensemble, qu’ils sont heureux de s’entre-aider, de se promener…
C’est ainsi que je conçois le fait d’être parent – d’enfiler la coule et de suivre l’Enfant.
Gémeaux est le signe qui assène des coups sur tous, mais nul ne peut se passer de leur vivacité d’esprit. D’antan, même leur gouverneur Mercure naquit et a commença bien-sûr à réfléchir à des exploits dans son style. Quoi de meilleur que le fait de voler les vaches d’Apollon ? Cela arriva il y a très longtemps et dans la mythologie grecque Mercure est appelé Hermès.
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Hermès, fils de Zeus et de la nymphe Maia (une des sept Pléiades filles du Titan Atls) suite à une histoire d'amour clandestine dans une grotte située sur le mont Cyllène en Arcadie.
Après sa naissance sur le mont Cyllène, sa mère le dépose dans ses langes sur un van en osier, dès quelle tourne la tête, le nouveau-né se dégage de ses langes et s'enfuit pour explorer le monde extérieur ; arrivant à Piérie (mont Piéros) en Thessalie, là où Apollon garde un troupeau divin de cent bovins qui ne se multiplient pas, donc il reste en nombre fixe étant en pâturage sur une terre divine. Hermès l'enfant s'empare de cinquante vaches et laisse à son grand-frère Apollon les taureaux et les chiens de garde. Sur son chemin de retour il parcourt avec les vaches volées la Grèce puis il s'arrête dans la vallée de l'Alphée, là les animaux trouvent des étables, un abreuvoir et surtout une prairie de trèfle et de souchet, le fourrage des animaux domestiques. En laissant les vaches vivre et se nourrir sur la terre des humains, il les rend des animaux mortels et capables à se reproduire, exactement comme les troupeaux des hommes, mais bien sûr il manque pour accomplir cette fonction les taureaux fertilisants qui sont laissés à Apollon.
Pour que l'on ne puisse pas le trouver au cours de son retour, Hermès prend des chemins inconnus et infréquentables, puis pour dissimuler les traces laissées par son passage avec le troupeau divin volé, il fait avancer le troupeau à reculons et il entrelace à ses sandales des branches de myrte pour effacer les traces de ses bas.
D'après une autre version, il fabrique rapidement des sandales avec l'écorce d'un chêne abattu et il les fixe à l'aide d'herbes tressées aux pattes des vaches. Dans une troisième version, il attache à la queue des vaches des branches effaçant leurs traces au fur et à mesure qu'elles avancent.Une fois arrivé à destination à Arcadie, Hermès l'enfant installe les vaches dans l'étable et allume un feu (on dit qu'il fut le premier à faire du feu en frottant deux bâtons l'un contre l'autre) puis il sacrifie deux d'entre elles selon les règles rituelles, c'est-à-dire, la nuit, avec des animaux abattus, têtes tournées vers le sol, sans écoulement du sang en transperçant mortellement la moelle épinière, puis il fait rôtir les animaux et il fait douze parts identiques qui désigne comme étant des offrandes aux divinités olympiennes ; il ne mangera pas de la chair de ces animaux domestiqués et humanisés car il se considère comme étant divin, un dieu qui se satisfait de l'honneur que l'on lui rend.
Hermès - Paris - Musée du LouvreApollon, constatant le vol de ses vaches, il se met à la recherche du voleur mais sans succès, alors il promet une récompense à Silène et les satyres s'ils trouvent le coupable ; quelques uns de ces satyres, en passant en Arcadie, ils entendent une musique saisissante provenant d'une caverne ; en s'approchant de la source de la musique il trouvent la nymphe Cylléné, la nourrice d'Hermès qui les informe qu'un enfant doué vient de naître, et que cet enfant a déjà créé un jouet musical, la lyre, à partir d'une carapace d'une tortue et de boyaux de vache. En écoutant la nourrice d'Hermès et constant la présence des peaux de vaches à l'extérieur de la caverne, les satyres identifient le lieu où se trouve le voleur du troupeau d'Apollon.
Quand Apollon se présente dans l'antre pour réveiller et informer Maia de l'aventure de son fils Hermès, né le même jour, au matin. Maia trouve les paroles d'Apollon ridicules car Hermès le nourrisson, qu'elle vient de mettre au monde le matin est bien au chaud dans ses langes, dormant sur son lit, donc l'histoire du vol du troupeau de vache par son fils Hermès ne tient pas.
Apollon insiste sur le fait que le voleur est Hermès, car il a identifié clairement que les peaux des vaches qui se trouvent à l'extérieur de la caverne sont bien les peaux de certaines de ses vaches.Apollon emmène l'enfant Hermès devant Zeus à l'Olympe ; ce dernier n'arrive pas à croire que ce vol est possible de la part d'un nourrisson, mais devant l'insistance d'Apollon, Hermès se voit obligé d'avouer son crime et en même temps il signale qu'il est prêt à rendre le troupeau mais avec deux vaches manquant, puis il se déclare comme étant la douzième divinité de l'Olympe. Oui il est un dieu, des animaux qui a déjà sacrifié , il a fait douze parts égales pour offrir aux douze dieux ; quant Apollon lui demande, alors c'est qui le douzième dieu, il répond que c'est précisément, lui ce douzième.
Apollon et Hermès quittent l'Olympe et retournent à la caverne ; Hermès présente à son grand-frère Apollon la lyre qui a déjà fabriqué et il se met à jouer à cet instrument, Apollon, saisit par le son de la lyre, il demande à Hermès de lui donner l'objet musical en échange avec le troupeau de vaches, Hermès accepte l'échange puis il fabrique une flûte de berger (la syrinx ou flûte de Pan) et il l'échange avec Apollon contre de leçons de magie divinatoire et de sa houlette en or (son bâton de berger à pouvoirs magiques, en particulier celui d'endormir les gens). Hermès, en utilisant ce bâton un jour pour séparer deux serpents qui se battent, les deux reptiles s'enroulent autour d'elle de façon symétrique pour former un ensemble connu sous le nom du caducée d'Hermès.
Hermès naquit petit garçon, pareil à tous les autres petits garçons, mais depuis sa venue au monde il pense et comprend tout comme un adulte – il aime jouer avec les jouets des plus grands garçons. Il est expert en matière de mensonges, il sait tout sur la subtile harmonie des rapports humains avec les personnes les plus proches, même plus que certains adultes puissent l’imaginer. Ici, l’objectif du signe précédent est atteint – l’Enfant et l’Adulte vivent dans l’entente. Mais le mensonge existe aussi dans le style typique des Gémeaux – l’apparence enfantine n’est qu’un camouflage de l’adulte sujet à des changements.
Mis à part l’héritage venant du Taureau, chez les Gémeaux s’ajoute en guise de pas en avant de l’âme à travers le Zodiaque l’idée de quelqu’un qui est ton pareil. Tenant compte du fait que les Gémeaux se trouvent dans la troisième maison astrologique, alors ceux qui sont exactement comme toi sont tes frères et sœurs.
Selon K. G. Jung, qui est du signe du Lion, les moyens de décodage et de gestion des énergies dans l’être humain sont encodés dans les contes de fées. C’est en ce sens qu’après un certain âge (souvent après la période de la puberté) la vie de l’homme entre dans une nouvelle étape – l’étape où l’homme a son mot à dire dans les rapports entre les hommes et les femmes. Peu importe de quel côté des adultes (hommes ou femmes) l’homme s’auto-définit. Chacun, tel saint Antoine, porte l’Enfant en soi car le dernier a un autre rôle dans la vie des gens au sens du Taureau en tant que part du Zodiaque (les vaches d’Apollon).
C’est quand nous arrivons à une étape suivante de notre vie – l’étape des hommes et des femmes, que nous sommes entourés d’hommes et de femmes (même si ces-mêmes sont nos enfants/parents/amis), c’est-à-dire que nous ressentons consciemment et avec maturité une attirance vers quelqu’un, nous voulons l’attirer vers nous, être remarqués par une personne donnée, nous sentir uniques…ce qui nous renverrait vers le Bélier et le Taureau…mais, maintenant, nous sommes submergés par les vibrations des Gémeaux, du Cancer et du Lion…
D’après des contes de fées, quand un garçon devient un homme et que c’est son tour d’affronter la Lamia (l’érotisme qui le privera de volonté – un des outils de manipulation de Pluton), il commence à distinguer les femmes. L’homme, à l’encontre de sa nature de vouloir séduire toutes les femmes possibles, sait distinguer sa chère sœur (ses chères sœurs) de sa bien-aimée (ses bien-aimées). Il en est de même pour les hommes, qui sont appelés des « frères ». Ceci implique que le bonheur des femmes et des hommes, appelés « sœurs » et « frères » constitue une part importante de sa vie, mais ces sœurs et frères ne peuvent être inclus en tant que sujets ou cibles sur sa liste de conquêtes sexuelles convoitées, car les titres-mêmes de « sœur » et de « frère » excluent toute attirance physique de nature sexuelle ou érotique. Pour que ceci soit valable, il est nécessaire que les deux parties se distancient consciemment de l’érotisme entre les hommes et les femmes, sans que cela soit brutal ou humiliant pour les frères ou les sœurs et qu’ils ne s’envoient pas de messages pouvant ouvertement ou figurativement impliquer un contexte sexuel. Ceci veut dire qu’ils doivent communiquer entre eux comme des moines – en étant humbles et en respectant leur propre choix de chasteté et celui des autres. Dans ce cas de figure, l’homme se libère de la culpabilité et de la responsabilité envers toutes les femmes et tous les hommes car il est impossible qu’il les rende tous heureux dans sous tous les aspects et en tout moment. C’est ainsi que l’homme s’engage dans sa voie – sereinement, en sachant que sa bien-aimée (ses bien-aimées), ses chers frères et sœurs (Gémeaux) sont en sécurité et sont les bienvenus dans sa maison (le Cancer) et dans son cœur (le Lion).
Dans cet état d’esprit, lorsque les dieux de la mythologie grecque sont représentés en tant que « frères et sœurs » (Gémeaux), pour moi cela veut dire qu’ils vivent au sein d’une sorte de famille sur le mont Olympe (plutôt une communauté au sein d’un même foyer) et non pas unis par le lien du sang, tout comme les familles communes des mortels. La maison des dieux est fondée sur quelque chose qui est différent du sang – ce sont leurs super-pouvoirs et par conséquent - leurs titres divins. Il en est ainsi pour moi parce qu’ils jouissent du même respect pour leur excellence conformément aux critères divins tels que la beauté, la force, l’audace, les super-pouvoirs. Les choses vont plus loin. « Le conte de l’échelle » continue. Ils ont été dotés de talents individuels grâce auxquels ils semblent gouverner une partie bien précise de la vie en général. C’est pour cela qu’ils vivent comme des frères, plus ou moins en paix les uns avec les autres. Mais, en fait, leurs rapports sont du genre de ceux du Verseau – « ami, avec plus, si affinités » (#amour libre).
Sur l’axe Gémeaux- Sagittaire, nous voyons encore une des caractéristiques des dieux – ils enseignent différentes choses aux mortels. Si les dieux sont égaux et différents - tout comme les Gémeaux, ils sont en même temps au service d’un objectif supérieur (le Sagittaire), ont connaissance de vérités suprêmes (le Sagittaire), reconnaissent la suprématie de Zeus (Jupiter). Depuis le mont Olympe, qui se trouve être en même temps leur maison (le Cancer) et leur scène de représentations (le Capricorne), ils mettent en vente sur l’étalage l’incompréhension de la vie et ont une mauvaise prestation théâtrale dans leur version à la Verseau du slogan « Liberté, Egalité, Fraternité », mais aident en bons « frères et sœurs » (les Gémeaux) leurs confrères primitifs sur Terre à faire face au destin qui leur est attribué. Leurs vérités et actions sont perçues par les mortels comme un choc et une déstabilisation de la vie. C’est comme s’ils sombraient dans un gouffre – l’entrée dans le royaume de Hadès (Pluton), le frère de Zeus (Jupiter).
Même s’ils ne sont pas sur leur 31, les dieux Gémeaux sont fortement attrayants et la quantité notable d’énergie sexuelle provoque des sensations similaires et en partie identiques avec les élans d’énergie artistique – avec les vibrations du Lion. L’art, l’harmonie, les enfants, le drame éblouissant sont tous les marques du Lion sur le sentier poussiéreux de l’âme à travers le Zodiaque : elles sont parmi les meilleures vaches d’Apollon (l’Architecte de « The Matrix »/Lucifer), que ce-même a offertes aux Gémeaux (frères et sœurs).
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Consultez l’objectif supérieur (Sagittaire) des leçons de la maison natale (Cancer – Capricorne) ;
Quand vous aurez grandi (l’axe Bélier – Balance), essayez de trouver une approche pour transmettre doucement, subtilement et en beauté (Gémeaux) vos vérités à ceux que vous considérez comme « amis, avec plus, si affinités » (amour libre) et avec qui vous fonderiez avec plaisir un foyer (Cancer).
Prenez soin de l’Enfant qui vit en vous (les vaches d’Apollon) et aidez par la suite vos propres enfants (Lion) à prendre plaisir au voyage pour lequel ils sont venus en voulant le partager précisément avec vous.
Sources:
- “Cosmic navigator” – livre, Gahl Sasson;
https://en.wikipedia.org/wiki/Sigmund_Freud - site web, Sigmund Freud; - “Practical psychotherapy ” – livre, C. G. Jung;
https://www.youtube.com/watch?v=AFzkfraVvTo&list=PLeqQSpOukKilDeDmxQGjzmlyxtsEegcit&index=92 – vidéo, Xyli Leonis sur le fait d’être parent; - « Les mythes et légendes de la Grèce antique et de Rome » - livre, E. M. Berens
- L’église Saint-Antoine à Bruxelles – photographie personnelle ;
- “The Matrix” – film, toutes les parties;
- “Lego Batman” – dessin animé, uniquement à titre de référence;
- “Conte de l’échelle” – récit bref, Hristo Smirnenski